Coulis de tomates

Mercredi dernier était organisé à l'AMAP un atelier collectif de fabrication de coulis de tomates ("Coulis en folie!"), et pas que de tomates d'ailleurs. Idée géniale non? Je n'ai pas pu y participer, mais Danielle si, et elle a eu la gentillesse de rédiger la recette, ponctuée d'anecdotes, d'idées, de commentaires et même d'un conseil lecture. Je vous livre donc la fiche recette de Danielle, dans son jus 😉


Coulis de tomates

Pour faire un bon coulis comme à l’AMAP

Vous prenez des bonnes tomates, pas traitées, pas dopées, (peu importe si elles sont un peu abîmées, du moment qu’elles n’ont pas poussé avec de la chimie, elles gardent bon goût, il suffit d’enlever la partie endommagée) la quantité que vous voulez, mais vous n’êtes pas obligé.e.s  d’y aller comme lors de l’atelier Coulis en folie de mercredi 14 août à l’amap où plus de 150 kilos ont été impitoyablement pressées.

Après les avoir lavées, vous les faites cuire. Puis vous les égouttez, plus ou moins, selon que vous aimez le coulis léger ou plus concentré.

Vous passez le tout au moulin à légumes ou dans un appareil à coulis, si vous avez ça, c’est que vous êtes un.e pro  et donc la recette ne vous concerne pas...

Vous obtenez une belle purée rouge qui excite déjà vos papilles.

Si vous voulez faire, comme à l’amap, du coulis de plusieurs sortes, vous hachez fin poivrons, oignons, ail, courgettes, basilic et dans chaque casserole, vous ajoutez ce que vous voulez, sans oublier le sel, le poivre, un sucre pour enlever l’acidité, les herbes de Provence.

A l’amap on a fait coulis aux poivrons, coulis à l’ail et au basilic, coulis aux courgettes et basilic, coulis aux oignons , coulis à tout et coulis nature.

Vous remettez à mijoter un petit moment et vous remplissez vos bocaux, bouteilles, flacons préparés à l’avance.

Pour le conserver, deux solutions :

1. On met le tout au congélateur en veillant bien à ne pas remplir complètement le bocal pour éviter qu’il casse sous la pression.

2. On stérilise, 40 minutes à la cocotte minute par exemple en entourant les bocaux d’un chiffon pour éviter là aussi la casse.

(Vanessa: je rajoute une troisième méthode, qui est une variante de la deuxième. Placer les bocaux dans un four à 150°C pendant une vingtaine de minutes, puis laisser dans le four éteint pour refroidir)

On peut aussi tout manger de suite, mais ensuite l’hiver venu, on va regretter de ne pas avoir un pot de coulis pour agrémenter les choux et blettes… Et puis c’est tellement beau tous les pots de coulis sur une étagère dans le placard !

Un petit conseil littéraire pour vous inciter à ne manger que votre coulis et pas ce qu’on trouve dans les supermarchés entre tomates en boîtes, ketchup, sauces diverses à la tomate, etc :

L’empire de l’or rouge de Jean-Baptiste Malet, une enquête sur la culture et le traitement des tomates dans le monde, qui existe aussi en film. Les deux font aussi peur et horreur.


Ci-contre: la photo d’une petite moitié de la production de l’atelier Coulis en folie!